Pendant quelque temps, le temps qu'il faut généralement à mon désir pour s'évanouir aussi vite qu'il s'est formé, j'ai projeté de recouvrir ma ville de poèmes placardés en certains lieux, lieux de souvenirs, lieux de fantasmes, lieux parcourus ou habités, comme autant de bornes racontant ce qu'on pourrait appeler une autopobiographie
Trois poèmes ont survécu
***
La rue du père Maunoir reposait.
J'avais faim
Je trainais avec moi un silence exalté.
Des projets s'échauffaient.
La gare se reflétait dans l'asphalte brûlant.
Les jardins débordaient
Les balisiers sauvages côtoyaient les cormiers.
Mon corps se répandait sous un parka usé.
La rue du père Maunoir reposait.
J'avais faim
d'avenir et d'espoir.
Je partais.
J'avais faim
Je trainais avec moi un silence exalté.
Des projets s'échauffaient.
La gare se reflétait dans l'asphalte brûlant.
Les jardins débordaient
Les balisiers sauvages côtoyaient les cormiers.
Mon corps se répandait sous un parka usé.
La rue du père Maunoir reposait.
J'avais faim
d'avenir et d'espoir.
Je partais.
***
Impasse Sainte Marie
L'école américaine
Les filles étaient jolies
Les filles étaient jolies
Mais déjà si lointaines.
***
Vieille maison pâle,
Te souviens-tu de l'ogre barbu
De cet air si souvent entendu
Sol ré sol la ré
La si la sol la si do ré
Te souviens-tu de l'ogre barbu
De cet air si souvent entendu
Sol ré sol la ré
La si la sol la si do ré
l'idée était belle...dommage que "J'avais faim
RépondreSupprimerd'avenir et d'espoir.
Je partais." ... *_*
Toujours en partance, jamais parti ;-))
RépondreSupprimermais toujours rimant ailleurs! :-))
RépondreSupprimerc'est beau
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